Maxime
JEAN-BAPTISTE
Maxime JEAN-BAPTISTE (1993° FR) est un cinéaste basé à Bruxelles et Paris. Né et ayant vécu dans le contexte de la diaspora Guyano-Antillaise en France, d’une mère française et d’un père guyanais, son intérêt en tant qu’artiste est de creuser à l’intérieur de la complexité de l’histoire coloniale européenne en détectant les survivances de traumas du passé dans le présent.
Son travail audiovisuel et performatif se focalise sur la forme du reenactement comme perspective pour concevoir une mémoire vivante. Il a obtenu un Bachelor en Arts Visuels à l’erg et un Master en Media Arts à K.A.S.K. School of Arts (Gand, BE).
Il travaille avec différents artistes et théoricien.nes comme collaborateur ou monteur vidéo (Bie Michels, Lotte Arndt, Vincent Meessen, Sven Augustijnen, Manon de Boer, Guy Wouété) et a présenté son travail à Bozar (BE), Enough Room for Space (BE), Kabinet Film (BE), Sphinx Cinema (BE), Khiasma (FR), Portes Ouvertes de Belleville (FR), Pianofabriek (BE), Kask Cinema (BE), Rencontres Traverse Vidéo (FR) .
La résidence du 25 avril au 31 mai 2019
Présents en Guyane pour une résidence de création du 25 avril au 31 mai 2019, Maxime et Elli invitent les guyanais à découvrir leur travail collaboratif par la présentation d’une installation audiovisuelle le 5 juin 2019.
Sasé istwé prend comme point de départ les faits historiques autour de l’Affaire des Insurgés de Cayenne, un moment de l’histoire politique de la Guyane Française qui s’est déroulé dans les rues de Cayenne et au Palais de Justice de Nantes entre 1928 et 1931. Dans le cadre d’une résidence organisée avec le soutien logistique de l’assocation Guyane Art Factory, les artistes Maxime Jean-Baptiste et
Elli Vassalou ainsi que les participants aux ateliers, ont tenté de déconstruire les récits dominants autour des événements tels que représentés dans le film « Jean Galmot aventurier »[1990] et les archives du procès lui-même.
Par cette présentation publique, les artistes proposent la restitution d’un travail collaboratif mené durant un mois avec des participants de différents horizons (descendants, lycéens, artistes, thérapeutes, historiens). L’installation audiovisuelle présentée se verra comme une archive vivante et oralisée de ces faits historiques restés dans l’ombre.
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